La politique ou l’art subtil de la trahison
par Ciifer le 30 mai. 2007, sous Politique
Trahison :
La trahison désigne le fait de d’abandonner, de livrer à ses ennemis ou de tromper la confiance d’un groupe, d’une personne ou de principes.
Pourquoi, ces politiciens nous rabâchent-ils, sans cesse, que pour améliorer notre société, il nous faut plus de morale ?
Pourquoi ces gens de droite nous parlent-ils, sans cesse, d’honneur, de droiture, de respect, de loyauté ?
Le mensonge omniprésent, de ces gens sans vertu, sans parole, sans principe, sans conviction sinon celles qui leur permettront de grignoter des voix çà et là ou de simplement les garder, me rend la politique parfois insupportable.
A la première occasion on trahit, à droite , à gauche… cette quête du pouvoir au détriment des actes et des paroles montre des hommes politiques qu’ils ne sont que de pâles papillons qui naviguent au gré des vents… « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » .
Peut-on trahir une personne ? Peut-être… Mais trahir ses idées c’est bien plus grave, c’est se trahir soi-même… Alors peut-être est-ce de rigueur maintenant, qu’à l’école de la politique on apprenne la trahison , qu’on apprenne la malhonnêteté intellectuelle, la fourberie, le mensonge, l’immoralité, l’irrespect des hommes, l’irrespect des convictions…(le vol peut être ?)
Comment voulez-vous messieurs et mesdames les politiciens , réconcilier, regrouper les gens entre eux et autour de vous et de vos idées, les faire se respecter, si vous, nos représentants, bafouez sans cesse les rudiments de la moralité humaine.
J’espère que vos mères, vos femmes, vos enfants n’ont pas trop honte de vous dans ces moments-là, moi j’ai honte pour vous , pour nous, pour moi…
(Bonne fête Maman).
« Extraits : »
Hervé Morin, le 2 avril 2007
« […]L’UDF s’affirme comme une force politique autonome qui souhaite modifier en profondeur un système qui depuis 25 ans nous conduit au déclin. Bien entendu, c’est plus risqué que de rester sous la tutelle d’un « grand parti frère », mais face à une situation aussi grave, il faut des solutions exceptionnelles[…] »
« […]Il faudra, un jour ou l’autre, que nous accomplissions cette mutation pour marquer la rupture entre les temps anciens et les temps nouveaux. Il est vrai que cette nouvelle formation aurait plus sa place dans l’hypothèse d’une victoire de François Bayrou à l’élection présidentielle. »
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Le député-maire d’Epaignes (H. Morin) a réclamé de la transparence et qu’il ne s’agisse plus d’une “République des copains et des coquins”, inhérente à une “monarchie républicaine” , comme il aime à le rappeler.
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février 28th, 2009 sur 21:40
Bonjour à tous,
Tout ce qui est écrit là est tout à fait juste mais, malheureusement, la trahison n’est-elle pas inhérente à la politique ? Ne va-t-elle pas même jusqu’au meurtre politique mais bien réel : R. Boulin, P. Bérégovoy, etc.?
Quand j’écris “politique”, il faut bien sûr lire “politique politicienne”, ce qui n’a finalement pas grand-chose à voir avec la “vie de la cité”. Parce que je crois qu’il y a un espoir que la politique redevienne, un jour lointain, peut-être, l’action en faveur de tous, gérée et contrôlée par tous, bref, un gouvernement de la chose publique par le peuple, pour le peuple.
On peut toujours rêver, non?
février 28th, 2009 sur 21:40
Effectivement, ça fait réver !