Cantat que l’amour…
par Ciifer le 14 nov. 2008, sous Politique
…Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours…
Certains penseront le sujet sensible, il l’est, et ne l’est pas à la fois, c’est juste autre chose. L’histoire d’un drame, une tragédie Lituanienne qui marqua mon année 2003 et peut être plus. Je ne veux surtout pas ici prendre part, même si dans un sens je le fais. Il aura fallut, qu’a l’aube d’un malheur insidieux pour notre société, un autre nous retire une voix, voire un porte parole des maux qui envahissent nos vies. Et comme si on pardonnait plus à un frère ses erreurs, fussent elles horribles, qu’à une autre personne, on ne les oublies pas, on ne les comprend pas, mais on les pardonne.
Tout ceci pour dire que ce matin j’ai découvert le dernier Noirdez’… Dès que j’entends un morceau du groupe, j’ai envie d’écrire. J’écoute le dernier, en téléchargement libre (!) sur leur site (ici) en boucle depuis ce matin et comme à son habitude, Bertrand et sa voix mélancolique et grave fait bien ressentir l’état d’esprit dans lequel il se trouve et l’état actuel de notre environnement. Cette chanson, loin d’être neutre, nous rappelle qu’il manquait bien quelque chose dans le panorama rock Français et me redonne l’envie de replonger dans ce blog, trop longtemps, malgré moi, laissé à l’abandon…
Il suffit de peu de chose…même si chaque semaine de cette année je me suis répété qu’il fallait me remettre à écrire ici, même pas grand-chose, juste laisser des impressions, quelque chose. Trop dure est la tache, trop de sujet le mérite. Je me suis rendu compte, mon caractère aidant, qu’écrire sur les malheurs de notre époque, les malheurs de notre pays ne font que m’enfoncer encore plus dans la déprime, la détresse, la tristesse. Chaque recherche sur tel ou tel sujet, vous en font découvrir d’autres, de plus gros encore, des plus terribles peut être. Seulement voilà quand la fièvre d’écriture me reprends elle est presque incontrôlable, il faut que j’écrive (avec ou sans fautes) quelque chose. Quoi de mieux alors que de le refaire ici, il reste tellement de chose à dire…faute de les faire…
…Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains,
Le monde entier…